Les petites vengeances du quinqua : pourquoi c’est si bon de ne plus faire semblant

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Les petites vengeances du quinqua : pourquoi c’est si bon de ne plus faire semblant

Ah, le cap de la cinquantaine ! Ce moment où l’on prend enfin conscience que le temps est une ressource précieuse et qu’il n’y a plus une seconde à perdre à jouer un rôle. Finis les faux-semblants, les politesses forcées et les obligations pesantes. Place aux petites vengeances du quinqua, ces plaisirs subtils mais jouissifs qui consistent à s’affranchir des conventions pour ne garder que l’essentiel : le vrai, le sincère, le plaisant.

Dire non aux réunions inutiles

Qui n’a jamais assisté à ces interminables réunions où tout le monde parle pour ne rien dire ? À cinquante ans, on a compris que le temps, c’est de l’or. Alors, pourquoi continuer à le gaspiller dans des discussions creuses ? Désormais, c’est non. Non aux réunions qui auraient pu être un email. Non aux rendez-vous qui ne mènent à rien. Non aux monologues interminables d’un collègue en mal d’audience. Et quel plaisir de voir la tête déconfite de ceux qui pensaient nous coincer une heure de plus dans un bureau austère !

Ne plus rire aux blagues nulles

Fini le temps où l’on esquissait un sourire poli face à une blague douteuse d’un collègue ou d’un oncle un peu lourd. Pourquoi se forcer ? À cinquante ans, on ne fait plus semblant. Une blague est drôle ? On rit. Elle ne l’est pas ? On laisse un silence gênant s’installer. Et ça, c’est une véritable libération ! Plus besoin de jouer la comédie pour ménager les egos. On choisit ses rires comme on choisit ses amis : avec discernement.

Zapper les fêtes de famille en toute impunité

Prendre la vie comme elle vient

Ah, les repas de famille interminables, où l’on se force à écouter les récits de cousin Machin et les plaintes récurrentes de tante Gertrude… Heureusement, le quinqua a trouvé la parade ultime : décliner poliment mais fermement. « Désolé, j’ai un week-end déjà pris » (par une soirée Netflix sous un plaid). « Oh, vous serez nombreux, vous ne remarquerez même pas mon absence » (et moi, je vais profiter de ma tranquillité). Le tout, sans culpabilité. Parce qu’après tout, la famille, c’est bien, mais la paix intérieure, c’est encore mieux.

Ne plus faire semblant d’aimer ce qui ennuie

Se forcer à lire un livre à la mode qui nous tombe des mains ? Regarder un film « culte » qui nous endort après dix minutes ? Finito. À cinquante ans, on ne perd plus son temps avec ce qui ne nous plaît pas. Et tant pis si cela fait de nous des « marginaux » dans certaines conversations. On assume ses goûts et on en est fier.

Le plaisir ultime : être soi-même

Ces petites vengeances, ce ne sont pas des caprices, mais de véritables victoires sur les conventions sociales. Elles sont le signe d’une maturité assumée, d’une liberté gagnée. À cinquante ans, on ne cherche plus à plaire à tout prix. On vit selon ses envies, sans pression ni faux-semblants. Et c’est peut-être là le plus grand luxe de la cinquantaine : être enfin en accord avec soi-même, sans compromis.