Le gouvernement a décidé que la hausse des pensions de retraite sera limitée à 0,3 % les deux prochaines années. Un coup dur alors que les retraités ont déjà été impactés par la hausse de la CSG.
L’inflation a augmenté de 1,6% en 2018 selon l’Insee. D’après la règle appliquée habituellement, les retraités auraient dû bénéficier d’une revalorisation proche de 1,6%, et pourtant le gouvernement vient d’annoncer que les pensions de retraite ne seront plus indexées sur l’inflation pendant deux ans ou du moins très peu avec une hausse de 0,3%.
Un coup dur alors que les retraités ont déjà été impactés par la hausse de la CSG l’année dernière.
Il y aura donc une vraie baisse du pouvoir d’achat pour les retraités en 2019.
Selon une étude du Conseil d’orientation des retraites, d’ici 2050, la baisse moyenne des revenus des retraités par rapport à l’évolution des salaires pourrait atteindre 20 %.
Ce qui signifie qu’il est impératif de préparer activement sa retraite grâce à des compléments de revenus pour s’assurer une rente complémentaire.
Outre les pensions de retraite, l’aide personnalisée au logement et les allocations familiales subiront le même sort. Seul le RSA, sera augmenté conformément à la loi, promet Edouard Philippe et le minimum vieillesse échappe lui aussi aux restrictions en bénéficiant d’une revalorisation supérieure à l’inflation.
L’État pourrait ainsi économiser 3,5 milliards d’euros en 2019 sur ces prestations sociales.